‘’Contribution des parties prenantes à la mise en œuvre du 2PAI-Bélier : gage du développement économique et social de la région’’. Tel est le thème du Grand oral auquel s’est prêtée la Coordonnatrice du 2PAI-Bélier le mardi 5 février 2019 sur l’esplanade la Préfecture de Yamoussoukro.
C’était à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs doublé de la conférence des Directeurs et Chefs de service, initiés par le Préfet de Yamoussoukro, chaque 1er mardi du mois, qui se présente comme un espace d’information et de sensibilisation propre à la région.
La première session de l’année 2019 a été consacrée à la présentation du 2PAI-Bélier aux bénéficiaires.
Devant un auditoire composé du Corps préfectoral, de l’ensemble des Directeurs et chefs de service de la localité, des chefs communautaires, leaders religieux et une proportion importante de la population locale, la Coordonnatrice du Projet a fait une communication aux allures de campagne de sensibilisation sur plusieurs points à s’avoir : la création, les objectifs et résultats prévisionnels, les axes d’intervention du projet, les parties prenantes & attentes du projet et les réalisations sur le terrain.
Un point d’honneur a été mis sur l’énumération des principales parties prenantes et leurs rôles respectifs dans la mise en œuvre du Projet. Il s’agit des autorités locales, des structures publiques et para-publiques partenaires, des populations bénéficiaires.
A la suite des questions de l’auditoire, deux bénéficiaires, M. M’Bra de Didiévi et Madame N’GORAN Affoué Chantal, cultivatrice de vivrier, ont respectivement témoigné de l’effectivité des travaux d’aménagement sur le terrain et de l’impact de la réhabilitation des pistes sur leurs activités champêtres.
La présentation de la Coordonnatrice a été précédée du Salut aux couleurs, puis du défilé militaire et s’est achevée par une photo de famille.
ENCADRE 1 : Le Préfet engage les parties prenantes à s’impliquer dans la mise en œuvre du Projet
2PAI-Bélier : un Projet de la population, par la population et pour la population. C’est ainsi qu’a été qualifié le Projet par certains participants, au regard de son caractère inclusif et participatif.
Lors de son intervention, La Coordonnatrice du Projet a présenté ses attentes vis-à-vis des parties prenantes qui s’inscrivent dans cette logique d’inclusivité.
Ainsi, aux Autorités locales composées du Corps préfectoral et de leurs relais communautaires : l’appui à la mobilisation des bénéficiaires, la facilitation de l’accès à la terre pour l’aménagement des bas-fonds, la facilitation au paiement des contributions des bénéficiaires et l’appui à la mise en place d’un dispositif de pérennisation des acquis.
Aux structures techniques partenaires chargées de la mise en œuvre du Projet sur la base de conventions avec l’Equipe de Coordination, il est attendu le respect des clauses desdites convention, le suivi des activités techniques sur le terrain, la sensibilisation des publics-cibles, la participation aux séances de travail techniques et la présentation des rapports d’activités selon les délais contractuels.
Enfin, au niveau des bénéficiaires, l’implication se traduit en termes de paiement des contributions, du respect des itinéraires techniques d’exploitation agricole, du suivi rapproché des travaux d’aménagement, de la bonne gestion des ressources et la mise en place d’un dispositif pour la préservation des acquis du Projet.
A la fin de la conférence, le Secrétaire Général de Préfecture a au nom du Préfet, demandé à chaque acteur de prendre en main, la part qui lui est dévolu dans la mise en œuvre du Projet. Il a à cet effet demandé expressément aux structures techniques aux respects des engagements et aux Chefs communautaires à sensibiliser les femmes et les jeunes de leurs communautés respectives.
ENCADRE 2 : Un projet qui suscite beaucoup d’intérêts
Les questions de l’auditoire à la suite de la présentation de la Coordonnatrice du 2PAI-Bélier montrent l’intérêt de la population pour le Projet.
En effet, les différents intervenants ont focalisé pour la plupart, leurs préoccupations sur les conditions pour être bénéficiaire du Projet. Dans la même veine, d’autres ont demandé quelle était la nature des contributions et à quelle catégorie de bénéficiaire cela s’adressait.
Répondant à la question relative aux contributions des bénéficiaires, la Coordonnatrice a indiqué que cela était fonction de la nature des activités. Pour les travaux de réhabilitation d’infrastructures d’hydraulique villageoise améliorée par exemple, il s’agit pour chaque village concerné de payer au plus 5 millions de CFA comme contribution. ‘’D’autres activités font appellent à une contribution manuelle, qui peut être convertie en valeur monétaire’’ a précisé la conférencière.
Concernant les conditions pour être bénéficiaire, il a été demandé à la population de se rapprocher du Projet.
