Description de la composante B

( Développement des chaînes de valeurs)

Les investissements prévus dans le cadre de cette composante :

  1. Sécurisation foncière :
  • appui aux mécanismes en place pour la clarification foncière et la délivrance de certificats fonciers ;
  • formation des acteurs (actrices) ;
  • délimitation d’une dizaine de territoires villageois.
  1. Organisation et structuration des acteurs (actrices) :
  • renforcement de capacité d’environ 42 Sociétés coopératives et de 40 groupements de producteurs incluant les unions au niveau de la région ainsi que les interprofessions (riz, maïs, manioc) en cours de création.
  • renforcement des capacités techniques des acteurs pour la prise en compte du genre ;
  • renforcement de l’alphabétisation des populations féminines ;
  • appui à l’autonomisation des femmes et des jeunes filles et au développement de l’entreprenariat féminin.
  1. Appui à l’emploi des jeunes diplômés :
  • mise en place d’un programme d’emplois de 800 jeunes garçons et filles :
  • renforcement de l’offre pédagogique et l’infrastructure technologique des 5 institutions de formation professionnelle de la région (dont INPHB-ESA) ; et
  • mise en place d’un dispositif d’incubation des jeunes entrepreneurs porteurs de projets dans la chaine de valeurs agricole pour favoriser l’émergence de micro-entreprises.
  1. Appui technique et managérial des acteurs :
  • élaboration et mise en œuvre d’un programme de production de semences;
  • élaboration et mise en œuvre d’un programme de diffusion de bonnes pratiques de production ;
  • assistance technique pour appuyer les promoteurs à affiner leurs études de faisabilité et leurs plans d’affaires.
  1. Fonds de développement des chaines de valeur :
  • appui financier en vue du financement des PME agricoles ; et
  • assistance technique pour le développement et le marketing de nouveaux produits financiers.
  1. Mécanisation agricole :

Programme d’appui à la mécanisation incluant l’acquisition de machines agricoles (incluant fabricants, concessionnaires et services financiers), et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des utilisateurs.

  1. Promotion de l’industrie agro-alimentaire :
  • appui à la redynamisation de la zone industrielle de Yamoussoukro et aux initiatives privées ;
  • appui aux unités agro-industrielles communautaires dont celles des femmes (étuvage du riz, transformation de manioc, etc.) ;
  • appui à la mise en relation/contractualisation entre industriels et producteurs ;
  • étude de création d’une technopole autour de l’INPHB de Yamoussoukro et la zone industrielle.
  1. Promotion des technologies de l’information et de la communication :
  • mise en place d’un socle infrastructurel en termes de téléphonie, internet et mobilité ;
  • appui au Système d’Information des Marchés Agricoles.
  1. Appui à la nutrition :
  • formation de 60 agents de santé, médecins, infirmiers et sages-femmes ;
  • mise en place de structures de prise en charge et d’outils de dépistage de la malnutrition ;
  • campagnes de dépistage de la malnutrition, promotion de l’allaitement maternel ;
  • émission radio axée sur les bonnes pratiques de nutrition en langue locale;
  • appui technique (formation, assistance technique, logistique) pour la mise en place d’un système de contrôle sanitaire des aliments et pour la mise en place d’un programme de biofortification.

 

  1. Appui à la commercialisation:
  • modernisation des marchés (composante A) ;
  • organisation des marchés et appui à leur fonctionnalité ;
  • appui à l’acquisition des moyens de transport et de conservation et d’entreposage adaptés.
  1. Appui institutionnel :

Appui aux structures partenaires au Projet pour les rendre plus efficientes, et leur permettre d’assurer de façon durable la mise en œuvre des activités qui leurs sont assignées.

  1. Appui à la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
  • mise en œuvre des mesures d’atténuation et de bonification ;
  • application de bonnes pratiques (qualité des travaux; clauses environnementales et sociale durant les travaux, bonnes pratiques agricole durant la phase d’exploitation, assurer l’entretien des ouvrages, etc.),
  • mise en place de mécanismes de suivi, afin d’évaluer les perturbations hydrologiques, les problèmes d’érosion hydrique ou les problèmes de qualité des eaux ou des sols ;
  • Conception et mise en œuvre d’un programme d’information, de sensibilisation et de renforcement des capacités des producteurs  sur les risques associés aux fertilisants et pesticides.
  • mise en place des cadres de concertation fonctionnels regroupant l’ensemble des parties prenantes du projet, impliquant les femmes et des jeunes.
  • Prévision des mesures de protection sur les essences protégées ou rares
  • Respect des sites culturels, les us et coutumes

 du département.